Chlorophytum, la Plante dépolluante

Nommée aussi Phalangère ou Plante Araigné, cette plante améliore la qualité de l’air intérieur, une des plantes la plus dépolluante.

« La soupe aux polluants chimiques se trouvant classiquement dans les habitations. »

Provenance des toxiques
Troubles et Symptômes Pathologique constatés
Dépollution de l’air ambiant par les plantes
Principaux polluants toxiques absorbés et dépollués par la plante Chlorophytum
Condition de vie de la plant
Lire aussi

Nos maisons sont devenues hermétique. En plus d’augmenter la composition de matériaux industriels, pour des questions techniques  nous limitons les échanges d’air directe avec l’extérieur ce qui a pour effet d’augmenter la concentration de toxiques à l’intérieur. Toutes les études montrent aujourd’hui que l’air intérieur est bien plus pollué que l’air extérieur, tout simplement parce qu’il provient  la base de l’extérieur, auxquelles vient s’ajouter le confinement de nombreuses substances toxiques domestiques.

Nous passons  environ 70% de  notre temps à l’intérieur,  nous  sommes alors fortement exposés  à  ces  substances  toxiques et de  façon  prolongée.
La plupart des ces toxique sont inodores, en plus, par l’habitude d’y être exposé, certaines odeurs ne sont plus perçues, notre odorat ne les détecte plus. En respirant chaque jour  environ 15 000 litres d’air par jour, imaginez les dégâts potentiels.

Provenance des toxiques

Ces sources de polluants de l’air intérieur proviennent donc d’abord de l’air extérieur, ensuite une multitudes d’agents dangereux sont présent en nos demeures :
– Matériaux de construction et d’aménagement (peintures, revêtements, isolants, colles, tissus, tapis, bois, plastiques, PVC, …).
– Les produits nettoyants et d’entretien ménagers, les cosmétiques, les produit chimique pour le corps, etc.
Parmi ces polluants contaminants liquides ou solides , on retrouve les composés volatils (COV) , dont certain mettent des années à s’évaporer progressivement d’un corps solidifié.  En 2018, Plus  de  900 substances   ont  été  identifiés come contaminants  toxiques  par  l’Environmental  Protection  Agency  (EPA, Burchett, Torpy  &  Brennan 2009).
Plus surprenant, les interactions entre les divers polluants en eux, en plus de la durée d’exposition ont parfois des impactes hautement toxique et inédit sur la  santé, votre maison devient alors un laboratoire d’essais aux soupes de contaminants.

Troubles et Symptômes Pathologique constatés.

Les personnes exposées à des polluants intérieurs se plaignent généralement d’allergies, d’asthme,
d’irritation des yeux, du nez et de la gorge, de somnolence, de nausées, de maux de tête, de
perte de  concentration, etc.   À  long  terme, il en advient de véritables maladies et les  malaises peuvent devenir chroniques. D’après l’Organisation Mondiale de la Santé le  syndrome des maisons empoisonnées touche de 25 à  30% de personnes, notamment ceux  travaillant dans des bureaux. Souvent caractérisé par un ensemble de symptômes inexpliqués (maux de tête, perte d’énergie, irritation des yeux, du nez et de la gorge,  toux  sèche,  maladies ORL fréquentes, fatigue chronique., etc.

Dépollution de l’air ambiant par les plantes

Même le plus puissant filtre n’effectuera jamais le travail opéré par certaines plantes pour nettoyer l’air comme le prouvent plusieurs études en chambre fermée de la NASA, il est prouvé scientifiquement et bien connu que la qualité de l’air s’améliorer remarquablement après l’introduction par exemple d’une seule fougère !

« Elles les convertissent en matières utiles à leur croissance »

À partir des années 90, plusieurs pays ont commencé à s’intéresser à l’utilisation de
plantes pour améliorer la qualité de l’air intérieur. Des chercheurs canadiens ont aussi fait des essais dans un logement, la maison Novtec à Montréal. Il y a eu création du Clean Air Council aux États Unis, de Plants for People aux Pays Bas, en France l’Observatoire de la Qualité de l’Air Intérieur, etc.  Plusieurs années plus tard (en 2002), le programme Phyt’Air est apparu en France. Ce groupe de recherche a fait des études et a confirmé similairement l’efficacité de la plante Chlorophytum à dépolluer l’air sur les toxiques suivantes.

L’action de décontamination de l’air par les plantes est un processus de décomposition chimique des molécules. Compliqué a décrire, sa compréhensions dans les détails demande une connaissance approfondie en botanique et en chimie. Elle ne saurait être décrite ici, dépassant l’objet de cet article. Le filtrage est bien sur lié a la respiration mitochondriale et photo-respiration de la plante. Tout commence par l’action des ostioles de stomates constitués de 2 cellules en forme de rein, ayant un orifice par où entrent et circulent les gaz. Les stomates contrôlent ainsi les échanges gazeux et moléculaire de la plante.
Microorganismes: Dés 1989 Wolverton a identifiés des microorganismes dans le terreau de plantes qui se trouvaient dans un pot depuis une longue période. D’après ses recherches, ces
microorganismes vivants en symbioses près des racines sont reconnus comme étant également capables de biodégrader des polluants  toxiques .

En plus de filtrer l’air de ses polluants, elles les convertissent en matières utiles à leur croissance. Par ailleurs, les plantes détruisent nombreux spores et bactéries qui circulent dans l’air, réduisant ainsi les risques d’infections.

 Principaux polluants toxiques absorbés et dépollués par la plante Chlorophytum.

– Formaldéhyde
Irritation les yeux et les muqueuses, causant des conjonctivites, des maux de tête et des difficultés à respirer accompagnées de douleurs dans la gorge. Allergie grave. Génotoxique et cancérogène certain. Effets sur la reproduction potentiellement: avortements spontanés, des malformations congénitales, poids de naissance anormal. l’infertilité et l’endométriose.
[en savoir plus]

On le trouve principalement :
– Dans les résines, comme celles contenues dans les agglomérés, contreplaqués, panneaux de particules, la laine de verre, les  tapis, les revêtement, etc.
– Composant principal des mousses synthétiques, mousses de polyuréthane, les résines thermodurcissables.
– Les colles permanentes, les colles pour les tapisseries, etc.
– Dans les peintures
– Dans les dentifrice, l’usage pour les dentifrices est encore autorisé en Union européenne (interdit aux États-Unis en 1980).
– Comme désinfectant animalier et humain, comme fixateur et conservateur organique, par exemple en conservateur de vaccins.
– En dentisterie, intégrés dans un grand nombre de spécialités destinées à obturer les canaux des dents dévitalisées.

– Monoxyde de carbone, gaz inodore hautement toxique issu émanation de combustion, incomplètes diverses.

Ammoniac  Produits nettoyants divers,
– L’ammoniac est aussi utilisé pour la fabrication d’engrais, d’explosifs
– Il entre dans la composition à la fabrication de polymères tel que les matières plastiques, les caoutchoucs naturels (latex) et artificiels, les colles, les peintures, les résines naturelles et synthétiques..

Toluène, C’est un produit nocif, reprotoxique et écotoxique. Il a comme premières cibles le système nerveux central (cerveau, moelle) [en savoir plus].
On le trouve comme
– Aditif dans les carburants standard (mélangé avec du benzène et des xylènes). Il est donc présent dans divers carburants pétroliers.
– Très courant comme solvant ou élément de fabrication de peintures, vernis, laques, cires et les encres (imprimerie et autres), pour la fabrication d’adhésifs et de colles, pour le tannage du cuir,  etc. Il sert aussi de solvant d’extraction dans l’industrie cosmétique (parfum) et dans l’industrie pharmacochimique.
Il est employé comme de produit de départ dans la composition de nombreux produits élaborés : synthèse du caoutchouc, le diisocyanate de toluène, le phénol, le TNT (TDI), nécessaire pour obtenir la mousse de polyuréthane, benzène et xylènes, nitrotoluène, chlorure de benzyle, benzaldéhyde, acide p-toluènesulfonique, vinyltoluène, etc.

Xylène, diméthylbenzène. Il est l’un des composés chimiques les plus produits. Le xylène a un effet nocif sur la santé notamment sur le cerveau en  provocant des troubles neurologique [en savoir plus] généralisés. Les troubles (aigüe ou chronique)  varient selon le type et la durée d’exposition.
– Il est utilisé comme solvant, diluant et aditif pour la peinture et les vernis, dans  industries de l’impression et les encres, le caoutchouc et le cuir. également utilisé pour le nettoyage.
– Il  employé pour la production de polymères de type téréphtalate.
– Le xylène est utilisé également comme pesticide courant pour les bois domestiques (xylophène, etc.). Aussi présent dans l’essence.

– Benzène. Moins utilisé en Europe depuis les empoisonnement multiples [en savoir plus].
Il est néanmoins encore employé pour quelques applications spécifiques et on des moindres, ainsi que couramment dans les pays asiatiques.
– Au XXIe siècle, le benzène est encore utilisé par les pays occidentaux: en tant qu’additif à l’essence, en parfumerie (comme solvant), parfums, bougies parfumées, et par les laboratoires d’analyse et de recherche (solvant et réactif).
– il est également utilisé dans la synthèse d’autres composés de la chimie organique, de différentes résines, le nylon. Ces intermédiaires de synthèse sont aussi utilisés pour la production d’une large gamme de composés chimiques comme les polymères et caoutchoucs, solvants, plastifiants, détergents, parfums, colorants azoïques, additifs alimentaires, médicaments, pesticides, explosifs, etc.

Condition de vie de la plante

Croissance : Très rapide quand les conditions sont réunies.
Luminosité : intense à faible, sans trop de soleil direct
Arrosage : fréquent et en grandes quantités, la motte doit toujours être humide.
Lieux de vie : Cuisine, salon, salle de bain, chambre, atelier, extérieur (mais craint le gel).
Taille du bac : Quel que soit la taille du pot, sans être envahissante, la surface du pot sera correctement et rapidement couverte.

Le partage du pot ou de la jardinière avec  autres plantes est possible: Si la taille du pot est raisonnable, cette plante s’accommode très bien avec d’autres plante dans le même pot, tout en lui apportant la fraicheur à la surface du pot.

Sources, et lire aussi :

– Écologie Appliquée, Plantes dépolluantes  []
– Détail scientifique sur la RubisCO.
–  Étude de l’Université de Technologie de Sydney (UTS)  Potted-plants Can Significantly Reduce Urban/Indoor Air Pollution (en).
La maison empoisonnée, article de « Que Choisir » n° 217.

 

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